Dr. Ludovic Rondini – Dr Ludovic Rondini https://drludovicrondini.bebooda.fr Réseau Mybebooda Wed, 12 Sep 2018 13:00:45 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.3.18 Connaître le rythme de nos nuits pour lutter contre les troubles du sommeil. https://drludovicrondini.bebooda.fr/connaitre-rythme-de-nos-nuits-lutter-contre-troubles-sommeil/ https://drludovicrondini.bebooda.fr/connaitre-rythme-de-nos-nuits-lutter-contre-troubles-sommeil/#respond Mon, 16 Apr 2018 10:43:40 +0000 http://drludovicrondini.mybebooda.fr/?p=1990 Les causes des troubles du sommeil sont encore mal définies. Même si les recherches lèvent de plus en plus de voiles sur le sujet, il représente toujours une des boîtes noires de la science. Généralement, on observe ces pathologies lors de troubles métaboliques, mentaux ou neurologiques : les causes possibles de l’insomnie sont le stress, […]

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Les causes des troubles du sommeil sont encore mal définies. Même si les recherches lèvent de plus en plus de voiles sur le sujet, il représente toujours une des boîtes noires de la science. Généralement, on observe ces pathologies lors de troubles métaboliques, mentaux ou neurologiques : les causes possibles de l’insomnie sont le stress, la dépression, l’anxiété, le syndrome des jambes sans repos, l’apnée du sommeil ou les troubles du rythme circadien. L’hypersomnie peut prendre son origine dans le décalage horaire, la dette de sommeil, la fatigue chronique ou, entre autres, dans le cancer, la fibromyalgie et la sclérose en plaque.

L’insomnie est le trouble du sommeil le plus fréquemment cité : elle représente 15 à 20% de la population française, soit 10 millions de personnes. Elle se manifeste sous trois formes différentes :
• l’endormissement troublé (avec ou sans réveil nocturne ou état dépressif) : il peut reposer sur un mauvais équilibre entre le GABA et la noradrénaline, le stress, l’anxiété ou être lié à un déficit en sérotonine (ou de ses cofacteurs).
• le réveil nocturne (entre une et quatre heure du matin) : il prend son origine généralement dans un déficit en mélatonine au moment où elle devrait être au maximum. Ce phénomène est également très fortement lié au stress et aux surcharges digestives (hépatiques ou intestinales ; liées aussi au déficit de mélatonine qui aurait due mettre au repos la digestion).
• le réveil précoce : généralement dû au stress (pressions lourdes, obligations …) qui engendre un pic de cortisol beaucoup trop tôt dans la matinée. Parfois s’ajoute à cela un excès de noradrénaline et de dopamine.

 

Il y a trois éléments clefs pour lutter contre les troubles du sommeil et garantir des nuits reconstructrices :
• le respect du biorythme et des besoins de chacun.
• l’application d’une certaine hygiène de vie, et du sommeil plus précisément, celle-ci incluant la gestion du stress.
• la compréhension et l’optimisation des enjeux endocriniens.

Il faut aussi prendre en considération l’évolution du sommeil au cours d’une vie. Un fœtus de six mois va dormir 24/24h pour permettre le développement de son système nerveux. A dix ans, un enfant aura besoin de 10 heures de sommeil. A 20 ans, les besoins diminuent autour de 8 heures, et par la suite encore moins (entre 6 et 7 heures).

 

Aussi, pour pouvoir agir sur le sommeil et améliorer certains troubles, il faut déjà concevoir le rythme biologique qui dirige nos nuits.

Le sommeil est en effet constitué de 4 phases que l’on retrouve successivement dans des cycles d’environ 90 minutes (qui peuvent varier entre 60 et 120 minutes) qui s’enchainent au cours de la nuit (une nuit est constituée de trois à cinq cycles).

La première phase est l’endormissement. Il va dépendre de la sérotonine, du GABA ainsi que de la diminution du taux de cortisol.

Ensuite vient le sommeil lent et léger : il résulte de l’inhibition progressive de la formation réticulée mésencéphalique. Cette phase représente la moitié du temps de chaque cycle, elle est particulièrement instable et fragile : elle est souvent troublée par des micro-réveils fréquents et reste très impactée par la santé, l’humeur, l’âge, le stress ou l’activité physique. A ce stade, le tonus musculaire persiste, les principales fonctions végétatives (circulation, respiration) ralentissent et l’organisme s’installe en hypotonie relative. Ce type de sommeil est une passerelle entre l’éveil et tous les autres stades de sommeil.

La troisième étape est très importante car très active. C’est le sommeil lent et profond qui s’installe : il va réparer, régénérer et construire. En effet, il redistribue l’énergie, efface les fatigues et régule les fonctions ; il est aussi fondamental pour la croissance des enfants. Chez l’adulte, on remarque souvent que cette phase du sommeil ne s’accomplit plus que durant les premières heures de la nuit, ce qui facilite l’apparition des insomnies et des nuits où les adultes et surtout les personnes âgées n’ont pas le sentiment de s’être reposés.

 

Et enfin, il y a le sommeil paradoxal, aussi appelé « phase de mouvements oculaires » (PMO, ou REM en anglais). Durant cette étape se déroulent des reconstructions neuronales, une maturation du système nerveux ; l’activité musculaire est totalement inhibée alors que l’activité oculaire et cérébrale s’intensifie, et il y a une dissociation neurovégétative (le cerveau reste actif tout en étant désynchronisé du reste de l’organisme) que l’on perçoit à travers une respiration et un rythme cardiaque irréguliers. Le sommeil paradoxal représente, selon l’âge et l’état de santé, 20 à 25% de la durée totale d’un cycle. Cependant, plus la nuit avance, plus cet épisode est long : d’où le fait que des nuits longues seront plus réparatrices car permettront une durée et une fréquence cumulées du sommeil paradoxal plus longues. Il apparaît à peu près 90 minutes après l’endormissement et constitue une période de rêve intense.

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Les différentes approches de la supplémentation en oligoéléments https://drludovicrondini.bebooda.fr/videos/differentes-approches-de-supplementation-oligoelements/ https://drludovicrondini.bebooda.fr/videos/differentes-approches-de-supplementation-oligoelements/#respond Tue, 20 Mar 2018 15:51:50 +0000 http://drludovicrondini.mybebooda.fr/videos_/differentes-approches-de-supplementation-oligoelements/ L’article Les différentes approches de la supplémentation en oligoéléments est apparu en premier sur Dr Ludovic Rondini.

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E. coli au secours du syndrome de l’intestin irritable. https://drludovicrondini.bebooda.fr/e-coli-secours-syndrome-de-lintestin-irritable/ https://drludovicrondini.bebooda.fr/e-coli-secours-syndrome-de-lintestin-irritable/#respond Tue, 20 Mar 2018 13:50:36 +0000 http://drludovicrondini.mybebooda.fr/?p=1978 Une découverte fort prometteuse a été réalisée par des chercheurs de l’Inserm, de l’université et du CHU de Toulouse au sein de l’Institut de Recherche en Santé Digestive (Inserm/Inra/Université Toulouse III – Paul Sabatier, ENVT) : un probiotique spécifique serait en mesure de contrer les douleurs chez les personnes souffrant du syndrome des intestins irritables. Qu’est-ce […]

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Une découverte fort prometteuse a été réalisée par des chercheurs de l’Inserm, de l’université et du CHU de Toulouse au sein de l’Institut de Recherche en Santé Digestive (Inserm/Inra/Université Toulouse III – Paul Sabatier, ENVT) : un probiotique spécifique serait en mesure de contrer les douleurs chez les personnes souffrant du syndrome des intestins irritables.

Qu’est-ce qu’un probiotique ? Selon l’OMS, c’est une « préparation microbienne vivante qui, lorsqu’elle est consommée dans des quantités adéquates, a une action bénéfique sur l’hôte en améliorant la digestion intestinale ». De nombreuses et différentes souches existent et toutes doivent répondre à certains critères pour satisfaire la définition de probiotique : par exemple, la stabilité au cours de la production et dans le produit fini, la tolérance face aux sucs digestifs (les souches doivent arrivées intactes dans les intestins), faire partie d’une culture reconnue internationalement. Les probiotiques connus sont principalement des bactéries (lactobacilles, bifidobactéries, entérocoques…) et des levures (saccharomyces), et chaque souche sera utilisée dans un contexte différent, pour faire face à différentes situations (troubles du transit, problème immunitaire, allergie et plus récemment des troubles nerveux…).

Dans le cadre de cette étude, c’est la bactérie Escherichia coli Nissle 1917 qui est sous les projecteurs. Bien connue outre-rhin et bénéficiant déjà de deux études cliniques prometteuses, la bactérie a été étudiée par une équipe de l’Inserm, afin de mieux comprendre les mécanismes à l’origine de la diminution des douleurs et inflammation digestives. L’équipe a démontré que cette bactérie, prise par voie orale, produit dans l’intestin de l’acide amino-butyrique (GABA) et des lipopeptides. L’acide gras lié au GABA permet à ce dernier de passer la barrière intestinale et d’inhiber l’activation des nocicepteurs, les récepteurs des neurones sensitifs responsables des douleurs viscérales avec un effet direct ; ainsi, il atténue la douleur. Une fois que l’équipe a pu identifier le lipopeptide rendu possible par la bactérie Escherichia coli Nissle 1917, des expériences ont été lancées pour confirmer son action anti-douleur et son utilisation médicale. A noter que les lipopeptides ne modifient pas la vitesse de transit ni la physiologie de l’épithélium intestinal, ce qui pourrait être très prometteur pour garantir l’absence d’effet secondaire.

Face au syndrome de l’intestin irritable, pathologie invalidante et douloureuse contre laquelle la médecine ne possède encore aucun traitement efficace, ce probiotique pourrait soulager grandement les patients, et aussi rappelle l’intérêt d’approfondir les recherches sur ces souches qui détiennent peut-être la solution face aux pathologies de notre siècle.

 

Source : Pérez-Berezo, T., Pujo, J., Martin, P., Faouder, P., Galano, J. M., Guy, A., … & Heuillet, M. (2017). Identification of an analgesic lipopeptide produced by the probiotic Escherichia coli strain Nissle 1917. Nature Communications, 8(1), 1314.

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DE LA VALERIANE POUR VOTRE SOMMEIL. https://drludovicrondini.bebooda.fr/de-valeriane-sommeil/ https://drludovicrondini.bebooda.fr/de-valeriane-sommeil/#respond Sun, 11 Mar 2018 08:51:10 +0000 http://drludovicrondini.mybebooda.fr/?p=1958 Appelée couramment « guérit-tout », la valériane est une plante que les anciens avaient pour habitudes d’ajouter à toute préparation thérapeutique afin de s’assurer de son efficacité. Son nom latin Valeriana repens ou Valeriana officinalis a pour racine valere qui signifie « bien se porter », ce qui indique clairement son utilisation première. Historiquement, on retrouve des traces de […]

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Appelée couramment « guérit-tout », la valériane est une plante que les anciens avaient pour habitudes d’ajouter à toute préparation thérapeutique afin de s’assurer de son efficacité. Son nom latin Valeriana repens ou Valeriana officinalis a pour racine valere qui signifie « bien se porter », ce qui indique clairement son utilisation première.

Historiquement, on retrouve des traces de son usage chez Pline l’Ancien, contre les contractures, chez Hildegarde de Bingen, contre la goutte et la pleurésie. Par la suite, on l’a retrouve prescrite par les italiens au XVIème siècle dans les cas d’épilepsie et utilisée comme fébrifuge durant le second Empire.

En phytothérapie, c’est le rhizome, les racines adventives et les stolons qui sont utilisés, à noter que l’utilisation séparée des différents principes actifs s’est montrée totalement inefficace face à celle de leur synergie. Sa forme galénique est aussi délicate : il semblerait que la valériane fasse partie des plantes qui sont plus efficaces si elles sont préparées alors qu’elles sont encore fraîches (l’extrait glycériné de plantes fraîches est donc ici très intéressant). Certains principes actifs (comme les valépotriates) se perdent dans les solutions exclusivement aqueuses (teintures, tisanes). Aussi, les extraits proposés dans des compléments et produits naturels de santé sont généralement titrés en acide valérénique, les valépotriates étant considérés comme cytotoxiques s’ils sont concentrés.

 

Précisons les principes actifs que contient cette plante :

  • des sesquiterpènes (acide valérénique, acétoxy-valérénique et hydroxy-valérénique). L’acide valérénique constitue un ligand pour les récepteurs au GABA et stimule la libération du neurotransmetteur en inhibant la GABA-transaminase.
  • des cétones (valéranone).
  • des alcools (valérianol).
  • des aldéhydes (valérénal).
  • des iridoïdes (surtout des valépotriates, dont le valtrate et ses dérivés). Les valépotriates agissent par leur liaison aux récepteurs aux benzodiazépines (molécules tranquillisantes qui procurent à la plante ses propriétés anxiolytiques) mais sont malheureusement instables et vite dégradées par les sucs gastriques (leurs produits de dégradation, les baldrinals, sont actifs par contre).
  • des flavonoïdes (apigénine, linarine), qui se lient aux récepteurs centraux.
  • une huile essentielle (contenant majoritairement des monoterpènes, puis quelques monoterpénols, sesquiterpénols, sesquiterpénone et acides).

Il est intéressant de noter que la valériane contient aussi une petite quantité d’acide gamma-aminobutyrique (GABA), de la glutamine, et de l’arginine en grande quantité, des lignanes et des traces d’alcaloïdes.

La valériane est surtout reconnue comme plante somnifère et pour ses propriétés calmantes et hypnotiques. Elle est généralement prescrite lors d’insomnies d’endormissement ou de sommeils troublés. On lui attribue des qualités antidépressives légères, anxiolytiques, myorelaxantes et spasmolytiques. Elle sera intéressante contre les troubles neurovégétatifs et psycho-émotionnels (hypocondrie, stress prolongé, déséquilibre gynécologique, hyperémotivité, sentiment d’être débordé/à bout …). Elle s’associera bien avec la mélisse ou le millepertuis ; avec l’aubépine, il semblerait qu’elle combatte les palpitations.

Hormis l’inconfort d’utilisation lié à son odeur forte et caractéristique, on ne lui connait pas d’effets indésirables et elle est généralement très bien tolérée. D’ailleurs, plusieurs études ont été conduites chez les enfants pour des troubles de l’endormissement et les dyssomnies. En revanche, un surdosage peut provoquer de l’asthénie, de l’hypotension, des douleurs abdominales et la sensation de tête lourde. Aussi, la valériane est déconseillée lors d’allaitement et pour les femmes enceintes (pas assez d’informations), et lors d’opérations (la plante ralentit le système nerveux central, ce qui peut se combiner aux effets de l’anesthésie ou des traitements de l’opération). Il est important de connaître les interactions médicamenteuses qui la concernent. Ainsi, il faudra éviter de la prendre avec d’autres sédatifs, calmants ou hypnotiques (barbituriques, benzodiazépines…), le risque étant que les effets se cumulent ou se contrecarrent. De même en association avec l’alcool ou l’effet sédatif sera exacerbé.

Par ailleurs, il ne faut pas l’utiliser trop longtemps : une cure de trois à quatre semaines, renouvelable, semble idéale. Les dosages sont généralement de l’ordre de 400 à 900 mg de poudre de valériane ou d’extrait titré en acide valérénique, avec une prise 1 à 2 heures avant le coucher. Il existe peu de données sur des utilisations prolongées (> 8 semaines).

 

Les règles de la phytothérapie sont la prudence, l’étude soignée de la plante, l’échange avec votre médecin, la qualité du produit final, et la valériane n’y échappe pas ! Plante de votre humeur et amie de Morphée, elle trouvera facilement une place dans votre étagère pharmaceutique, à condition d’humblement aborder son potentiel et sa complexité.

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